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Au XVIIIe siècle, les artisans (serruriers, taillandiers, chaudronniers) et les employés (manouvriers, bergers) occupent à Saint-Nicolas, la première place. On note l’importance du nombre des employés mais surtout celui des artisans avec un changement radical d’activité : les chaudronniers (connus sous le nom de « maignans ») de 1734 sont devenus horlogers en 1780.
A la veille de la Révolution, on compte une quarantaine de foyers qui vivent de l’activité horlogère et le mouvement s’amplifie dans les deux décennies suivantes. La Révolution permet aux horlogers de se faire entendre et de conforter peu à peu leur position. En effet, beaucoup d’horlogers se succèdent au poste de maire de la commune après la Révolution. Les horlogers tiennent une place de plus en plus importante dans la commune, qui apparaît chaque jour comme une cité horlogère. En 1792, une partie des habitants sont
laboureurs, un nombre considérable sont horlogers, d’autres bûcherons et d’autres « journaliers ».
Quant au registre des délibérations, le 19 septembre 1790, il ne signale même pas l’agriculture comme l’une des activités du village : « les habitants font l’horlogerie et la dentelle dont le commerce est entièrement tombé ».
L’augmentation de la population dans la deuxième moitié du XVIIIème siècle, l’immigration et la mutation professionnelle font de Saint-Nicolas, un pôle d’attraction pour des gens certainement à la recherche de meilleures conditions de vie. La présence d’une forge à Saint-Nicolas, nécessaire au travail du métal ; ainsi que la matière première (le bois), ont facilité l’introduction de l’industrie. Les paysans de l’Aliermont ont pu développer leur habileté manuelle et le travail de précision, grâce à leur connaissance de la serrurerie.
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